3 ânes au CHU de St Louis pour nos gramounes & nos marmailles.

Contexte

Un séjour en établissement de santé ou médico-social constitue souvent une épreuve : perte de repères, isolement, stress, voire angoisse. Dans ce cadre, la médiation animale s’impose comme une réponse douce et profondément humaine. En mobilisant la capacité des animaux à apaiser, à éveiller les émotions et à recréer du lien, les séances de zoothérapie contribuent activement au bien-être global des personnes accompagnées.

Jusqu’à récemment, la présence d’animaux dans les établissements de soins à La Réunion restait marginale, voire inexistante. Grâce à l’action de l’association Impulsion 974 et de son programme "Panser avec les animaux", des partenariats inédits ont vu le jour avec des structures hospitalières et médico-sociales. Ensemble, ils ont permis d’élaborer des protocoles adaptés, rigoureux sur le plan sanitaire, pour rendre possible l’entrée de l’animal dans le soin.

Ce projet marque ainsi une véritable innovation sociétale sur l’île : la médiation animale intègre officiellement le parcours de soin.

Contenu du projet

Ce programme de médiation équine avec des ânes, déployé dans deux établissements du CHU de Saint-Louis, propose 75 séances thérapeutiques d’1h à destination des patients, résidents et personnels soignants : 50 séances au CMPEA et 25 séances à la maison de retraite du GHSR.

La présence de trois ânes, dont un ânon, crée un espace de soin vivant, non médicamenteux, profondément apaisant.

Les séances reposent sur les qualités uniques de l’âne particulièrement adapté aux publics vulnérables : enfants, personnes âgées, patients anxieux ou non-verbaux.

Les atouts thérapeutiques de l’âne :

• Un tempérament rassurant

Son calme naturel instaure une relation de confiance et invite à ralentir, à se centrer sur le présent.

• Un créateur de lien

Observateur, curieux, capable de percevoir les émotions humaines, il facilite la rencontre, même avec les plus en retrait.

• Un animal accessible à tous

Moins impressionnant qu’un cheval, l’âne rassure par sa taille modeste et son allure douce, le rendant facilement approchable.

Ce projet est une première à La Réunion : il constitue une innovation thérapeutique, sociale et organisationnelle. En intégrant les séances au protocole de soin et au dossier médical des patients, il reconnaît pleinement la médiation animale comme un soin à part entière. Il agit également comme un levier fort de qualité de vie au travail (QVCT) pour les soignants notamment grâce à la réduction du stress.

Bénéficiaires directs

• CMPEA de Saint-Louis : 150 enfants (0 à 16 ans) présentant des troubles psychologiques ou psychiatriques
• GHSR – Maison de retraite de Saint-Louis : 75 résidents âgés, souvent en rupture familiale
• Personnel soignant ou aidant accompagnant participant activement aux séances : 150 professionnels
• Tous les "curieux" qui s’arrêtent un instant, attirés par la douceur et la joie rayonnante des séances ; un moment partagé qui fait du bien, même de loin. Nous les estimons à plus de 300 pour les 75 séances, dont le personnel des structures passant 5 à 10 minutes avec les animaux.

Bénéficiaires indirects

S’y ajoutent les proches des bénéficiaires : parents, enfants, conjoints, qui perçoivent les effets positifs du projet à travers le mieux-être de leur proche.

Organisation 

• Recherche et sélection de l'animateur animalier
• Mise en place de partenariats avec les établissements médico-sociaux (lettre d’intention en pièces jointes)
• Organisation administrative et matérielle avec l'établissement receveur (autorisation, assurance, protocole sanitaire, calendrier, outils pédagogiques, communication...)
• Financement des séances pour qu'elles soient gratuites pour les établissements et les bénéficiaires

Calendrier 

Du 15/01/2026 au 31/07/2026

Une demi-journée par semaine en alternance entre les 2 établissements

3 séances d'une heure, chacune avec un groupe différent par demi-journée

Impact

Avec près de 675 bénéficiaires directs sur l’ensemble du programme, ce projet est d'intérêt collectif.

Son succès ouvre la voie à une extension dans d’autres établissements de soins sur le territoire.